Entretien avec Magalie Calpena
1. Pouvez-vous nous présenter votre entreprise en quelques mots ?
Je suis l'Atelier de Lutherie Calpena Magalie. Aujourd’hui, je fais essentiellement de la fabrication et un tout petit peu de réparation. Je fais des violons, violoncelles, altos, violons à l’octave (en dessous), j'essaye aussi de diversifier avec des instruments électriques pour tout ce qui à trait aux cordes frottées électriques.
2. Pourquoi avoir demandé le label pour votre entreprise et qu’en attendez-vous ?
J’expose souvent dans des festivals et parfois, on peut être mis en concurrence avec des collègues qui n’ont pas de fabrication faite main du début jusqu’à la fin. Le label évite une mauvaise comparaison des prix, à partir du moment où on affiche un label, c’est que ça a été reconnu et certifié, donc je trouvais ça intéressant d’être reconnu auprès d’un organisme comme la CSFI qui prouve que cela a été vérifié et qu’il y a un minimum de qualitatif dans le travail présenté. J’ai pu constater que ça soulève des questions qualitatives et une comparaison plus pertinente de la part du client.
3. Que diriez-vous aux luthiers et facteurs de France pour les inciter à obtenir le label ?
Même si c’est une évidence pour certains, c’est bien aussi que ce soit dit, c’est une valorisation du travail que l’on fait, cela rassure et aide le client à comprendre les différences entre les instruments et les prix. C’est plus une histoire de rassurer la clientèle. Certains collègues diront que ça ne servira à rien, mais j’ai pu constater que le fait d’avoir ce papier posé sur les stands, ça pose quelque chose dont on n'est pas forcément conscient, mais qui permet de rassurer le client.
Entretien réalisé par Joanne Mané - Mars 2024