Enquêtes menées par la CSFI :
Points de conjoncture du secteur des instruments de musique 2024-2023-2022-2021-2020
Point sur la situation économique du secteur des instruments de musique - juillet 2024
Le 9 septembre 2024 : Depuis 2020, la CSFI fait paraitre chaque année en fin d’été un point de conjoncture réalisé à partir d’une enquête adressée aux professionnels de la facture instrumentale en fin de premier semestre. Si cette année le taux de réponse a été moins important que pour les enquêtes précédentes, les résultats n’en donnent pas moins de précieux indicateurs sur l’état du secteur.
Cette année, en plus de l’analyse globale, une analyse détaillée a été réalisée à partir des réponses des trois catégories de professionnels les plus représentées au sein des répondants : les artisans (luthiers, facteurs d’instruments etc.), les commerces en instruments de musique et les fabricants (hors artisans). Lire le communiqué de presse complet
Point sur la situation économique du secteur des instruments de musique - juillet 2023
Le 25 juillet 2023 : La CSFI a souhaité réaliser une nouvelle enquête auprès des professionnels du secteur des instruments de musique en France - un an après la publication de son 3ème point de conjoncture - afin de mesurer les évolutions de la situation du secteur.
Plus de 200 professionnels ont répondu à cette enquête et dans des proportions et une répartition géographique sensiblement équivalentes aux études précédentes. Nous pouvons ainsi considérer les indications qui en ressortent comme convenablement représentatives de la situation actuelle du secteur.
De manière générale, nous observons une situation tendancielle assez semblable à celle de 2022 avec des critères clés qui restent à des niveaux préoccupants. Néanmoins, nous constatons une nette tendance à l’amélioration du moral des chefs d’entreprises : 48 % ont bon ou très bon moral quand ils étaient 44 % l’année précédente...
Concernant les tendances du premier semestre 2023 - comparées à la même période en 2022 - si les hausses des prix et les difficultés d’approvisionnement impactent un nombre plus important d’entreprises, celles-ci font preuve de résilience et améliorent leur capacité à gérer ces aléas : le pourcentage d’entreprises dont la rentabilité est affectée par ces événements diminue de 13 % pour ce qui est de l’énergie et de 4% pour les difficultés d’approvisionnement.
La clientèle se stabilise : même s’il y a encore 31 % des entreprises qui constatent une baisse du nombre de leurs clients, ce chiffre est tout de même en amélioration de 5% par rapport à l’année précédente.
Pour ce qui est du niveau de trésorerie - question qui n’avait pas été posée dans les enquêtes précédentes -, il est à noter qu’une moitié des entreprises le juge de satisfaisant à bon, ce qui montre qu’elles ont réussi à maintenir leurs marges. Pour 22% des répondants, en revanche, la situation est plus inquiétante avec des trésoreries jugées insuffisantes, voire très insuffisantes. Cet indicateur sera donc à suivre de près.
Le pass Culture continue sa progression. Mieux connu, il génère une activité économique significative pour 16 % des répondants, ce qui représente une hausse de 5% par rapport à l’année précédente.
En ce qui concerne le bilan de l’année 2022, celle-ci aura été une année de consolidation après le grand écart des années précédentes, dont l’activité avait été pleinement impactée par le COVID. On voit que les activités de réparation et de restauration sont celles qui rencontrent le plus de fluctuations.
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- Les résultats de l’enquête disponible en PDF et en téléchargement sont comparés à ceux de l’enquête de 2022.
Activités des entreprises
Les familles d'instruments représentées
Répartition géographique des entreprises
COVID 19 : Point sur la situation économique du secteur des instruments de musique - juillet 2022
Le 03 août 2022 : Cette enquête - réalisée entre juin et juillet 2022 – a pour but de faire un état de la situation du secteur un an après notre dernier point. Sur 2258 entreprises identifiées de la filière des instruments de musique (fabricants, réparateurs, restaurateurs, loueurs, revendeurs) : 44,83% ont ouvert l’email et 11,43% - 258 entreprises – ont répondu à l’enquête. C’est un taux de retour suffisamment important pour donner un caractère significatif aux réponses collectées, d’autant plus que les répondants forment un panel bien représentatif en matière de typologie d’entreprises, de spécialités et de provenance géographique. TÉLÉCHARGER LES RÉSULTATS COMPLETS DE L'ENQUÊTE
L’impact de la crise sanitaire a continué à se faire sentir sur le premier semestre 2022 de même que la levée progressive des aides de l’Etat.
Impact notable des aléas économiques sur l’activité du premier semestre
Le premier semestre 2022, mêlant mesures sanitaires , hausse du coût de l’énergie et difficultés d’approvisionnement a mis les professionnels à rude épreuve.
La hausse importante des coûts de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement ont touché les entreprises du secteur à l’instar de toutes les activités. Même si l’énergie n’est pas un poste de dépense particulièrement significatif pour la facture instrumentale, les hausses ont été si importantes que 45 % des répondants notent un impact sur leur rentabilité, voire sur l’équilibre économique de leur entreprise.
Seuls 21 % des répondants déclarent ne pas être affectés par des difficultés d’approvisionnement et pour 41 % les difficultés sont là mais elles n’ont pas d’incidence sur l’activité. Pour plus d’un tiers, en revanche, ces difficultés ont un effet négatif sur leur activité.
Le retour des clients, mais pas complètement
Après les années 2020 et 2021 - ponctuées par des confinements et des mises à l’arrêt des activités artistiques - le premier semestre 2022 marque le retour de la clientèle. Pour 20 % des entreprises, il y a une hausse de la clientèle. A l’inverse, près de 35 % d’entre elles n’ont pas vu revenir l’intégralité de leurs clients. La crise a été aussi l’occasion d’évolution de pratiques, un nombre significatif de répondants (22 %) constatant un changement de profils de leur clientèle.
Le pass Culture : un outil qui apparait
Le pass Culture a été généralisé à tout le territoire et étendu aux jeunes à partir de 15 ans depuis l’été 2021. Les instruments de musique en représentent le troisième poste d’utilisation. D’ores et déjà, pour 13 % des entreprises interrogées, le pass Culture a un impact significatif sur l’activité. Néanmoins, cet outil n’est pas encore bien connu du réseau puisque plus de 2/3 des répondants disent ne pas le connaître ou ne pas se sentir concernés.
LE PGE : une mesure de financement utilisé par 30 % des répondants
Ce soutien à la trésorerie a été largement utilisé, mais plus d’ ¼ de ceux qui y ont eu recours ont des craintes quant à leur capacité à faire face au remboursement.
Des professionnels plus fatigués et stressés qu’il y a un an
Si 40 % des répondants déclarent avoir bon ou très bon moral, 55 % sont assez ou très inquiets, stressés et fatigués.
L’inquiétude est manifeste en ce qui concerne la rentrée : au vu des nombreux aléas des derniers mois, les professionnels ne sont pas sereins et 60 % craignent encore une fois une rentrée dégradée, notamment en raison du contexte économique et de la perte de pouvoir d’achat des clients.
Si on compare ce retour à celui de 2021 (formulé dans des termes un peu différents) on note une dégradation du moral des professionnels avec désormais plus de la moitié des répondants se déclarant assez ou très inquiets, stressés ou fatigués
La reprise d’activité 2021 est très hétérogène
Afin de peser l’évolution des chiffres d’affaires 2021, c’est le chiffre d’affaires de 2019 qui a été pris comme référence. Les retours très partagés sont cohérents avec les constats faits au cours de la crise sanitaire qui avait mis en lumière des situations très contrastées entre les différentes familles d’instrument : claviers/piano et guitare ayant bénéficié d’un engouement, alors que les autres instruments étaient à la peine.
Pour 35 % des répondants, le CA 2021 est en augmentation quand pour 35 % également il est à la baisse, alors que le restant a retrouvé les mêmes chiffres. Sans surprise ce sont les professionnels des pianos et claviers ainsi que des guitares qui ont les meilleures performances comme cela a été le cas depuis le début de la crise sanitaire.
Si on se penche sur les différents types d’activités :
L’activité de location a le moins bien redémarré. Cela peut être lié au fait que l’activité était encore dégradée en 2021 du côté des lieux d’enseignement musicaux et de la pratique musicale notamment amateur. En revanche, le domaine de la réparation a le mieux repris avec 60 % de répondants qui ont retrouvé ou amélioré le volume d’activité antérieur. Il sera intéressant de voir si cette tendance se confirme alors que les questions de réparabilité et de durabilité sont de plus en plus mises en avant dans les discussions publiques.
L’activité de vente en ligne est dynamique :
12% des répondants ont lancé leur activité de vente en ligne en 2020. Pour ceux qui en avaient déjà une : 27 % ont récupéré leur niveau d’activité de 2019 et 39 % l’ont vu augmenter.
En revanche, la vente en ligne - domaine dans lequel des grands sites spécialisés sont en position prédominante - n’entre pas de façon déterminante dans le chiffre d’affaires des professionnels. En effet, ils ne sont que 10% à répondre qu’elle leur a permis d’augmenter fortement leur chiffre d’affaires.
COVID 19 : Point sur la situation économique du secteur des instruments de musique - juin 2021
Le 22 juillet 2021 : Cette nouvelle enquête 6 mois après la dernière révèle une situation très hétérogène pour les entreprises du secteur en France. Impacté de plein fouet, le secteur a réussi à résister faisant preuve d’une certaine résilience, certains ont pu profiter de l’engouement du public pour les claviers, pianos et guitares avec 1/3 des entreprises ayant connu une stabilité ou une hausse de leur chiffre d’affaires, pour les autres les aides mises en place ont joué à plein et ont montré leur efficacité.
Si 50 % du secteur déclare avoir confiance en la solidité de leur entreprise et de la reprise de l’activité, les autres sont inquiets et ¼ des répondants craignent pour la survie de leurs entreprises à court et moyen terme.
Le secteur dont la moitié des acteurs sont fragilisés par ces 17 mois de crise risque de se trouver probablement en grande difficulté à court et moyen terme si on ne connait pas une bonne reprise de la vie musicale sous toutes ces formes (professionnelle, amateur enseignement) lors de la saison 2021 2022.
Ceci montre encore une fois la symbiose entre le secteur des instruments de musique et le reste de la filière musicale et l’absolue nécessité à ce que l’intégralité de la filière réfléchisse ensemble aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.
La Chambre syndicale de la Facture Instrumentale (CSFI) a relancé son enquête de conjoncture auprès des professionnels des instruments de musique en France en juin 2021.
Il s’agissait d’évaluer l’impact de la crise sanitaire sur l’activité des entreprises du secteur et sur le chiffre d’affaires 2020, l’accès effectif des professionnels aux aides, les mutations et changements causés par la crise et enfin l’état des entreprises et la façon dont les chefs d’entreprise abordent la fin annoncée des aides économiques et la rentrée de septembre 2021.
Cette enquête - ouverte le 16 juin et clôturée le 9 juillet - a précédé l’annonce de la mise en place du pass sanitaire. Sur 2128 entreprises de la filière des instruments de musique (fabricants, réparateurs, restaurateurs, loueurs, revendeurs) : 48,44% ont ouvert l’email, 19,92 % ont cliqué sur le lien du formulaire, et 12,31% - 262 entreprises – ont répondu à l’enquête. C’est un taux de retour suffisamment important pour donner un caractère significatif aux réponses collectées, d’autant plus que les répondants forment un panel bien représentatif en matière de typologie d’entreprises, de spécialités et de provenance géographique.
Télécharger les résultats détaillés de l'enquêteTélécharger les résultats détaillés de l'enquête
Activités et tailles des entreprises
Des aides bien présentes pour les entreprises et jugées utiles et adaptées, des avis partagés sur la fin des aides avec beaucoup d’inquiétudes pour plus d’1/3 d’entre elles.
Si 61 % des répondants estiment avoir eu un accès facile aux aides, 16% y ont eu accès mais difficilement. Ils sont 23 % à ne pas avoir bénéficié des aides dont 2/3 qui déclarent ne pas les avoir demandées. | 41 % jugent que les aides proposées étaient suffisantes, 29% les ont trouvées utiles mais leur situation est restée précaire. Ils ne sont que 14% à faire un retour négatif sur les aides jugées pas du tout adaptées ou parce qu’elles n’ont pas été obtenues. | |
L’arrêt des aides est envisagé de manière sereine par 48 % des répondants qui jugent leurs entreprises solides, mais 35 % des répondants sont inquiets, que ce soit à cause de l’environnement ou bien à cause de la fragilité de leur entreprise.
La suspension des charges sociales pendant les mois de fermeture administrative a concerné 40 % des entreprises. Les cotisations 2020 qui n’ont pas été appelées seront à payer suivant des modalités d’apurement proposées par l’URSSAF - avec des étalements possibles jusqu’à 36 mois. Les services de l’URSSAF devaient revenir vers les entreprises concernées entre février et juin 2020, mais 28% des entreprises concernées ont indiqué n’avoir encore eu aucune nouvelle au moment de l’enquête.
Surpris par ce pourcentage, nous avons interrogé l’URSSAF : l’envoi des courriers (pour les entreprises relevant de la liste S1 et S1bis) a été décalé aux mois de juillet et de septembre sans qu’il n’y est eu d’information sur ce décalage.
Au niveau du chiffre d’affaires : des situations très hétérogènes et beaucoup d’entreprises très affectées.
Les 2/3 des entreprises ayant répondu ont connu des baisses de chiffre d’affaires en 2020. Pour près de la moitié d’entre elles, cette baisse se situe entre 0 et -25 %.
Pour les autres, les baisses enregistrées sont plus importantes encore.
Le 1/3 restant des entreprises annonce un CA en hausse, pour la plupart entre 0 et + 25 %.
La location est le domaine qui a le plus souffert : les ¾ des répondants ont connu des baisses dans ce domaine. En comparaison, la baisse dans le domaine des ventes, des réparations et des restaurations concerne « seulement » 60 % des répondants.
La vente en ligne ne concerne que 20 % des répondants et, de manière assez surprenante, seule un peu plus de la moitié a connu une hausse modérée ou importante de cette activité. D’autres ont connu une stagnation, voire une baisse.
Un très petit nombre de répondants estime que la vente en ligne leur a permis d’augmenter de façon significative leur CA. Or, de manière globale, la part des ventes en ligne sur le marché des instruments de musique, en progression constante depuis plusieurs années, a nettement été accrue en 2020 avec les périodes de confinement et les restrictions de circulation. Cette hausse globale ne profite donc pas aux petits acteurs du secteur, mais bénéficie surtout aux sites spécialisés prédominants sur le marché.
Perspective pour la rentrée : inquiétudes vs sérénité 50/50
Les professionnels interrogés sont, pour une moitié, confiants dans l’activité à venir et la capacité de leur entreprise à y faire face. L’autre moitié est inquiète, voire très inquiète, pour la pérennité de l’activité. 25 % craignent de devoir arrêter leur activité à court ou moyen terme.
Ces réponses, cohérentes avec celles concernant l’arrêt des aides, reflètent bien la situation extrêmement hétérogène du secteur.
Les professionnels des instruments à vent ont été les plus impactés et nombre d’entre eux sont aujourd’hui en situation de grande fragilité. Pour eux, la reprise de l’activité des classes de vents dans les conservatoires et écoles de musique et celle de la pratique amateur - harmonies et fanfares -, mises à l’arrêt pendant toute la crise sanitaire, vont être cruciales. Mais ces dernières, portées par le secteur associatif, ont été profondément déstabilisées et affaiblies au fil des mois.
A l’autre bout de l’échelle, les ventes des claviers numériques et pianos et des guitares ont atteint des sommets : pour un certain nombre de professionnels de ces instruments l’année 2020 aura été bonne, voire même particulièrement bonne.
Pour les autres instruments la situation est très hétérogène d’une entreprise à l’autre.
COVID 19 : point sur la situation du secteur, 6 mois après le début de la crise sanitaire
Le 3 décembre 2020 : Afin de réaliser un point de conjoncture sur la filière des instruments de musique - point que la CSFI souhaite présenter au Ministère de la Culture et à ses autres interlocuteurs institutionnels - une enquête a été menée auprès des entreprises de la facture instrumentale entre le 14 octobre et le 11 novembre 2020 afin d'avoir un aperçu de leur situation.
Nous le savons, la période est très contrastée pour les instruments de musique : les ventes de pianos, notamment numériques, et autres claviers ainsi que celles des guitares (ventes en ligne) sont exceptionnellement bonnes. Il en va tout autrement des instruments à vent. Et les échos que nous avons pour l'instant du côté des luthiers traduisent une situation assez hétérogène.
Sur 3002 entreprises de la filière contactées, 1 178 ont ouvert le mail envoyé, 257 ont cliqué sur le lien vers l’enquête et 166 ont répondu aux questions et ont validé le formulaire. Soit 5,5% des personnes contactées – 14,1% des personnes qui ont ouvert leur mail.
Activités et tailles des entreprises
Au sujet des aides
Un point très étonnant et qui montre le manque d'information au sein de notre filière, 44% des répondants ne savaient pas que les métiers de la facture instrumentale relevaient des métiers d'art. De plus, 31,3% qui savaient qu'ils étaient un métier d'art n'ont pas effectué de demandes en tant que métier d'art.
De plus, il faut noter qu’en raison de difficultés dans l’identification des entreprises relevant des métiers d’art, ces aides sont difficiles à obtenir. Nous vous invitons à lire le mode opératoire mis en place pour l'INMA sur ce point.
L'impact de la crise sanitaire sur l'activité économique
Concernant les activités fabrication, réparation, restauration, location et vente, c'est l'activité vente qui a augmentée le plus pour 16,3% des répondants, suivie de la location, 13% puis de la réparation 12% et 4,8% pour la restauration.
C'est aussi l'activité vente qui subit la plus forte diminution pour 47% des répondants, suivie par la réparation 44,6%, la location 39,2% et la restauration 27,1%.
34,3% des répondants ont eu une activité réparation stable, contre 28% pour la restauration et 21,1% pour la vente.
Les enjeux de développement des entreprises des métiers d'art...
Le 17 octobre 2022 : Une enquête a été réalisée par l'INMA (l'Institut Natioal des Métiers d'Art) auprès de 1200 entreprises des métiers d’art et du patrimoine vivant début 2022 afin de mesurer la situation des entreprises avant 2020, leur réaction face à la crise sanitaire et leurs capacités de rebond.
Voir et télécharger une synthèse des résultats de l'enquête et le lien vers l'étude complète
Étude : Les Français et la musique dans les territoires
Le 30 novembre 2021 : Une étude réalisée par OpinionWay pour la Sacem a été publiée à l’occasion du Salon des Maires (16-18 nov 2021) et montre que les Français sont passionnément attachés à la musique et désireux de la voir vivre dans toute les régions malgré les fractures territoriales, et sont en attente d’une mobilisation des élus.